Halte! Qui va là?

Ange-Lina venait de terminer la énième tournée d'inspection de la journée de sa minuscule garnison qui comptait en tout et pour tout 5 hommes en plus d'elle. Pas très satisfaite, mais sans savoir exactement pourquoi, elle se défoula sur un des gardes, le forçant à lustrer une ultime fois le plastron de cuir de son uniforme.
Puis elle retourna faire ce qu'elle faisait depuis le petit matin : guetter du haut du poste de garde cavaliers, oriflammes et voitures.

Les consignes étaient claires. Accueil aimable de tous les invités de la noce et pour sûr, on attendait du beau monde. Mais qui disait gratin disait faquins, marauds, voleurs et consort, attirés par tout ce qui brille comme les pies.

Donc en résumé pour les branquignoles sous ses ordres ça donnait :

-Ceux qui ont des invitations, on laisse passer ! Les autres... Hmmm.. on refoule avec politesse. Si en face ça résiste, vous êtes autorisés à user de la force ! en cas de doute, c'est moi qui tranche !
Rompez !

[HRP] Note: l'arrivée d'Arielle se passe environ 20 minutes après l'arrivée de sa famille et son escorte, car elle est descendue dans le bourg pour faire le reste à pied. Merci d'en tenir compte dans la chronologie, même si je poste avant que sa famille ne le fasse - si elle vient, ce qu'on espère... [/HRP]

Au détour d'une venelle, la comtesse aperçut enfin le poste de garde où s'entassoient cinq goumiers comme des tulipes irisées dans une plate-bande. Les oriflammes se montroient à la hauteur de la joye du jour, colorés et hauts. Au-delà, on pouvoit deviner une cour d'honneur bien tenue.

La Dénéré s'approcha d'un pas lent, presque méditatif, projetant à la foys une grande noblesse dans sa houppelande raffinée, et à la foys une tristesse faisant contraste avec l'humeur ambiante. Consciente de l'aspect inusité d'une telle arrivée à pied, elle se dict qu'elle alloit peut-estre encontrer quelque difficulté à la porte, bien qu'à la réflexion, ses gens avoient dû prévenir les gardes de sa venue imminente.

Le bonjour à vous, mes braves, chuchota-t-elle sans pouvoir s'exprimer d'une voix normale, comme autrefoys. Je sui...

Interrompue par l'air ahuri de ses interlocuteurs, la comtesse se retourna pour apercevoir l'objet de leur ébahissement. Le Maure estoit là, juché sur son chameau, couvant sa maistresse d'un regard protecteur.

Hum... Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré, comtesse de Nijmegen, baronne de Veurne, dame d'Azé et de Dissé-sous-le-Lude et soeur du marié de ce jour, Erel de Dénéré. Voici mon garde du corps, prénommé Dyruvia. Ne vous laissez point abuser par son aspect hétéroclite; il m'est fidèle et ne représente aucun danger tant que je suis moy-mesme en sécurité.

Plaise à vous de nous laisser passer pour que je puysse me joindre à la feste... Son coeur se serra à cette idée. ... et servir de témoin à mon frère.

Un léger pli d'amertume vinct ourler sa lèvre mais elle retinct tout autre commentaire, attendant seulement qu'on luy cède le passage.

Un carrosse, assez imposant. Elle n'était plus en fonction mais profitait encore de quelques avantages. Et à l'intérieur, une petite souris toute de blanc vétue. Pelotonnée au milieu de moelleux coussins, elle avait la mine triste, le teint cireux, l'oeil apeuré. Ceux qui la connaissent ne la reconnaitrait. Qu'est devenue la môme énergique, taquine, insolente, mutine ? Epuisée par ses deux mandats ? S'il n'y avait que cela...

Elle n'entendait rien de la liesse populaire qui s'était emparée du petit bourg, elle ne savait rien du doux soleil de printemps qui embrassait le paysage du lointain Artois. Elle avait tiré les rideaux, et elle pensait, sans discontinuer. Son procès inquisitorial. Ces infâmes qui la disent hérétique, apostat, insultante. Pourquoi ces manigances, pourquoi elle ? Elle priait par intermittences. Le Très-Haut est son berger.

Quand la voix du chef de sa garde s'éleva, forte et déterminée :

Place, pour sa grâce Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse sortante d'Anjou et Damoiselle de La Croixille, faites place.

D'habitude, elle aurait entrouvert les rideaux pour apercevoir les grilles du Castel. Elle aurait pu se rendre compte que sa Tante était là, et l'inviter à se joindre à elle. Mais elle resta dans l'ombre, toute à ses chimères.

Nombre de messages : 9 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 07/03/2009

Durant le long trajet qui les menaient sur les terres de son oncle Erel, Rose n'avoit cessé d'imaginer ce mariage tant attendu.
C'est surprise qu'elle ouie dire de la bouche de sa mère qu'icelle finiroit sa route à pieds.

Moment de stupeur pour Rose qui alloit proposer de rester en sa compagnie lorsqu'elle se souvinct qu'enfin elle redevenoit elle-mesme.
Sa présence donc risquoit de l'importuner plutost qu'autre chose.
Les mirettes angoissées regarèrent donc cette mère partir à pied dans ce village inconnu alors que le carrosse reprenoit sa route cahin caha sur les quelques pavés.

Arrivée face au poste de garde, elle entendit le cocher annoncé son arrivée et esperoit pouvoir contribuer un petit peu à ce mariage digne d'un des plus beau contes de fées.

Bapaume, enfin...

Sitost après la cérémonie mainoise festant à la fois le couronnement du comte en cathédrale du Mans et le défilé militaire, puys la désignation du nouveau Capitaine Royal, la jeune mère avaict sauté sur sa jument et galopé à bride abbatue jusqu'au domaine indiqué sur l'invitation reçue quelques temps auparavant. Elle avaict failli ne pas venir, tant elle avaict craint de ne pouvoir estre là à temps, mais finalement le temps fut clément avec elle.
C'est donc encore vestue de sa belle tenue d'apparat, et qui ferait tout à faict l'affaire pour cette cérémonie de mariage, couronnant un amour partagé et n'aspirant qu'à se dévoiler au grand jour, et qui luy rappelait sa propre union avec son mary. Union presque vouée à la séparation désormais, en raison de certaines menaces qu'elle reçu et qui tendaient à se mettre à exécution. Pour une fois, elle avaict haste que le mandat comtal s'achève pour pouvoir régler certains détails et partir au plus vite. Mesme si partir au bout du royaume n'estait point une solution, la jeune femme n'avaict point d'aultre choix pour le moment.

Arrivée devant le pont-levis de la demeure, la jeune mère démonta et ramena sur elle les pans de sa longue et large cape, un vestement offert par son amie Lysesl, et alla se présenter au garde qui officiait pour cet heureux jour.

Bonjour, Eloin Donatello-Bellecour, chambellan du Maine. J'ai reçu invitation pour le mariage de sire Erel.

Voix doulce, sourire aux lèvres, regard curieux sur le domaine et sa mesnie, Eloin voulait paraistre aussi sereine que possible, mesme si son coeur estait rongé par une inquiétude qui ne faiblirait point au cours des prochaines semaines.

Nombre de messages : 1 Localisation : saumur Date d'inscription : 22/03/2009

Batti s'approcha du Garde
Je suis Batti de Dénéré, j'ai une invitation pour la beuverie heu pour le mariage.
Veuillez me conduire.

Je (et donc en même temps ma mère, puis je suis dans elle) m'approche du garde. Je sors la tête par en bas et le regarde.

C'est qui lui? Bon, dégagez le passage, convoi spécial !

Regarde son papy devant. Papy, attend !

Donne des coups de pied dans sa mère

Dépêche, on va le perdre ! Quelle santé pour un vieillard!

Roxetrice arrivait à Bapaume, Laurent dormait dans la carriole, la carriole toujours tirée par la fidèle "La Belle". Lorsqu'elle se retrouva face à cette propriété, avec à ses portes un corps de garde, elle prit peur.
*Comment, elle, Roxetrice (même si elle était "Dame Roxetrice de l'Aube Renaissante"), simple artisane sans artisanat,modestement vêtue de la plus belle houppelande qu'elle put trouver dans sa garde-robes, allait-elle pouvoir passer ce corps de garde, avec un simple cariole en plus.*

Elle réfléchit, regarda dans sa besace si elle avait bien son carton d'invitation. Elle ne le trouve pas.....*panique à bord.*

- Ohlà "La Belle", on s'arrête là. Oui on est attendus,dit elle à sa jument.

Elle vit passer des carrosses, ce qui la fit encore plus paniquer.
*Jamais elle ne passerait.*

Elle se ressaisit, Erel lui avait demandé de venir à son mariage, elle avait fait tout ce chemin, depuis Mimizan, pour être là. Rien ne devait l'arrêter.
Elle s'avança aux portes de la propriété

Qui va là ?

Roxetrice, la gorge nouée se retrouva sans voix.

Qui va là ? la voix se fit moins aimable

Roxetrice se ressaisit.

Je suis bien chez ....oups elle se rappelait plus.....
Pour elle son poussin, son ptit coeur, s'appelait Erel tout simplement.

Elle essaya de se rappeler...

Elle vit arriver 5 hommes bourrus, (elle n'oserait pas dire bourrés), qui ne semblaient pas du tout aimables...

Oh la gueuse, circulez..... entendit-elle.

Roxetrice devint livide, se liquéfia, et un faible son de voix se fit entendre.

- Messires, je suis invitée pour le mariage de mon ami Erel de Dénéré.

Eclat de rires général, vous la gueuse, invitée ?
Votre carton d'invitation ?

Roxetrice commença à trembler de tous ses membres. Si elle avait pu rentrer dans un trou de souris elle l'aurait fait volontiers.

Ben je l'ai perdu.

Eclat de rires général.

Vous croyez quoi la gueuse qu'on va vous croire sur parole ?

Ben je ne vous ai pas vu demander un carton d'invitation aux invités précédents.

Eclat de rires

Là elle comprit que si elle ne se ressaisissait pas, elle ne verrait pas le mariage de son poussin.
Elle ferma les yeux, respira profondément.

Allez chercher votre chef messires. Je vous assure que vous faites une belle erreur, si le Maitre des lieux savait, je crois que vous seriez tous renvoyés.

Un doute dans leurs yeux, elle n'osait l'espérer, elle les vit parlementer.
Elle attendit, toutes les minutes de répits étaient importants pour qu'elle puisse se ressaisir et réfléchir où elle avait bien pu mettre son carton d'invitation.

Nombre de messages : 3 Localisation : Vannes Date d'inscription : 21/03/2009

Parti de Fougères en toute hâte, le rouquin eut un temps presque oublié la fête. Il se précipita laissant tout en désordre, ce qui lui donnant pour cette fois une excuse assez bonne, il prit son mantel, son bâton, pendant que l’on fit préparer son cheval, et se mit sans plus attendre en route, une fois cela fini. Après avoir traversé montagnes, fleuves et marécages, avoir combattus animaux sauvages poules et brebis, il put enfin profiter de l’air doux du printemps en arrivant paisiblement en Artois.

Il pouvait désormais voir la demeure du Seigneur Erel, son cousin. S’arrêtant non loin, il aperçut déjà quelques personnes entrer, et put facilement les reconnaitre aux couleurs qu’elles portaient. « Encore de braves gens » se dit-il en souriant. « Mais allons bon… On ne choisit pas sa famille. » Il marqua un temps d’arrêt, se remémorant quelques scènes, puis reprit calmement sa route s’approchant lentement de l’entrée. « Tache de te tenir cette fois Rouquin. » se dit-il a lui-même tout en continuant son avancée.

Arrivé face aux gardes, il tendit simplement son invitation n’y ajoutant que son nom.

[Après avoir laissé passer le reste de la famille d'Arielle de Gilraen de Dénéré]

Le bonjour à vous, mes braves, je suis...

Ange-Linah qui passait une nouvelle fois le revers de sa main sur ses bottes en cuir pour enlever de la poussière invisible et être impeccable en ce jour de festivités, releva brusquement la tête, cheveux partant en arrière puis retombant dans son dos à la manière d'une pub de Loréal (parce que nous le valons bien!), les yeux situent la personne qui vient de parler puis elle se tient droite comme un piqué, en retrait de ses autres gardes pour voir s'ils sont un brin capable de recevoir comme il faut une personne de marque où s'il allait falloir manier le bâton pour les rendre un peu moins impotents...

Mais la dame s'interrompit, observant un des gardes. Ange-Lina en deux seconde était déjà à côté d'eux pour voir ce qui se passait. Un coup d'oeil vers le garde lui exprima le fait que celui-ci semblait dépourvu de tout organe cérébral et elle lui donna une violente tape derrière la tête (dicte à la Gibbs) pour le sortir de son coma éveillé, quand elle remarqua l'autre "personne", si on pouvait appelé ça une personne, qui accompagné la Dame qui portait de beaux atours. Ce qu'elle pensait être un homme sur cet animal invraisemblable lui donna sans doute à elle aussi un air quelque peu ahuri, à la différence qu'elle se reprit à temps et tint droite et sérieuse devant la femme sans ciller pour l'écouter.

Hum... Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré, comtesse de Nijmegen, baronne de Veurne, dame d'Azé et de Dissé-sous-le-Lude et soeur du marié de ce jour, Erel de Dénéré. Voici mon garde du corps, prénommé Dyruvia. Ne vous laissez point abuser par son aspect hétéroclite; il m'est fidèle et ne représente aucun danger tant que je suis moy-mesme en sécurité.

Plaise à vous de nous laisser passer pour que je puysse me joindre à la feste... et servir de témoin à mon frère.

Arielle de Gilraen de Dénéré... rien que le nom poussait au respect. Elle sortit sa liste, et n'eut pas à la relire, le nom de la Comtesse étant tout en haut de ladite liste. D'un hochement de tête elle la laissa passer puis s'interrompit en revoyant le Maure.
Elle se racla légèrement la gorge, puis après avoir jeté un nouveau coup d'oeil furtif à l'homme juché sur ce drôle d'animal, Ange-Lina ajouta.

-Hmm... par contre il vous faudra vous défaire de ce... de cet espèce d'animal, voyez donc aux écuries s'ils peuvent l'installer.

Puis elle se recula, les laissant passer, et se dirigea vers le carrosse qui était arrivé dans le même temps. La personne qui s'annonçait était Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse sortante d'Anjou et Damoiselle de La Croixille. Mais Ange-Lina, en bonne garde qu'elle était, se dirigea droit vers le carrosse, main posé sur la garde de la rapière, et passa la tête à travers les rideaux pour voir si le carrosse contenait bien une nobliau de haut rang où si cela était un piège d'un quelconque fou meurtrier. On n'était jamais trop prudent, surtout en Artois où nombre de personne n'aurait pas hésité à tout donner pour assassiner la Vicomtesse.
Ses yeux furètent et trouvent une jeune femme vêtus d'atours tout à fait magnifiques, et ne vit personne d'autre. Sans se préoccuper de savoir si la jeune femme l'avait remarquée ou pas, elle sortit la tête de là et fit signe au cocher d'avancer vers le château de Bapaume.

Je suis Batti de Dénéré, j'ai une invitation pour la beuverie heu pour le mariage.
Veuillez me conduire.

Pas le temps de faire une pause qu'encore un Dénéré arrivait. À croire qu'ils s'étaient tous donnés le mot pour surmener les gardes habitués à être dans leur petit coin paisible. Bien sûr, Ange-Lina aux lèvres pulpeuses n'était pas dérangée pas cela, mais ces autres abrutis de gardes était aussi empotés qu'un chien enragé dans une basse-cour. D'un nouveau coup d'oeil elle vérifia que le dénommé Batti était sur la liste et elle fit signe à un des gardes de l'accompagner vers le château.

Et alors qu'elle s'apprêtait à aller se poser contre la muraille, une nouvelle Dame arriva, elle aussi habillée de manière à ce que ne pouvait qu'en déduire qu'elle était sinon noble, tout au moins une personne importante. Elle n'eut pas à faire cette supposition longtemps.

Bonjour, Eloin Donatello-Bellecour, chambellan du Maine. J'ai reçu invitation pour le mariage de sire Erel.

La liste toujours en main, elle chercha le nom. Elle était sur la liste des invités, bien évidemment.
S'inclinant légèrement, elle lui signala:

-Vous pouvez passer dame Chambellan, vous pouvez faire amener votre destrier aux écuries ou bien dans un pâturage pour qu'il puisse se reposer le temps des festivités.

Une fois la femme à cheval passée, encore une nouvelle arrivée. Ange-Lina soupira, passant une main dans ses long cheveux brun. Hmm sauf que cette fois-ci c'était un homme, plutôt séduisant en plus.
Sans un mot alors qu'il tendait son carton d'invitation avec son nom vers un des gardes, elle s'avança vers eux, posant son plus beau sourire sourire, et séduisant le sourire, sur ses lèvres. Le garde lui passa le carton, car il ne savait pas lire, bien entendu. Levant les yeux au ciel, elle compara le nom sur le carton et celui sur sa liste.
Tournant son visage vers ce Dénéré, elle lui rendit le carton en l'observant minutieusement.

-Vous pouvez passer messire, vous ne pouvez pas rater le château. Il y a des écuries et un pâturage pour votre destrier si vous le souhaitez.

Alors qu'il continua son chemin, elle jeta un coup d'oeil en arrière pour reluquer ses fesses comme elle pouvait alors qu'il était sur son cheval, quand elle entendit les gardes à quelques mètres se faire remarquer. En se retournant brusquement, vive comme l'éclair, Ange-Lina vit qu'ils malmenaient une jeune femme.
Arrivant en silence derrière deux des gardes, elle les frappa violemment derrière la tête.

-Hé les gars, calmez-vous sinon je vais de ce pas signaler votre attitude à la Vicomtesse, et vous devriez savoir qu'elle ne laissera personne, pas même de vulgaires gardes gâchés son mariage. Allez DEGAGEZ!!!

Sans protester, ils repartirent tous à leur poste sans broncher, marmonnant certainement quelques insultes bien copieuses contre la garde en chef du domaine. Ange-Lina se tourna à présent vers la jeune femme.

-Quel est votre nom? Lui demanda-t-elle tout en attrapant sa liste de noms. Et excusez ces abrutis pour leur attitude, ils ne sont pas habitués aux bonnes manières... Ils ne sont pas garde pour rien.

Le carrosse avait roulé toute la nuit et c’est à l’aube que Damoiselle Petrasis arriva au château. Le jour commençait à faire son apparition lorsque Petrasis se présenta aux poste des gardes

Petrasis était vêtue pour l’occasion d’un lourd manteau de velours bleu parsemé de pierreries couvrant une somptueuse robe blanche de dentelles brodée de diamants.
Sa chevelure blonde était relevée par un chignon où dansait un joli ruban bleu

C’est donc parée comme une grande damoiselle qu’elle présenta son invitation.

Bonjour, Pourriez-vous m'indiquer le salon où je suis attendue.

C'est alors que l'un des valets lui demanda de la suivre vers un salon d'attente . En entrant dans la pièce Petrasis constata que certains invités étaient déjà présents. Elle les salua et se rapprocha du feu pour se réchauffer.

Citation :: Elle entendit les gardes à quelques mètres se faire remarquer. En se retournant brusquement, vive comme l'éclair, Ange-Lina vit qu'ils malmenaient une jeune femme.
Arrivant en silence derrière deux des gardes, elle les frappa violemment derrière la tête.

-Hé les gars, calmez-vous sinon je vais de ce pas signaler votre attitude à la Vicomtesse, et vous devriez savoir qu'elle ne laissera personne, pas même de vulgaires gardes gâchés son mariage. Allez DEGAGEZ!!!

Sans protester, ils repartirent tous à leur poste sans broncher, marmonnant certainement quelques insultes bien copieuses contre la garde en chef du domaine. Ange-Lina se tourna à présent vers la jeune femme.

-Quel est votre nom? Lui demanda-t-elle tout en attrapant sa liste de noms. Et excusez ces abrutis pour leur attitude, ils ne sont pas habitués aux bonnes manières... Ils ne sont pas garde pour rien.

Roxetrice regarda la magnifique jeune femme qui se trouvait devant elle, magnifique, gracieuse mais surtout courtoise et intelligente. Voilà pour les qualités brièvement entrevues.

Je me nomme Dame Roxetrice de l'Aube Renaissante, ancienne Tarbaise, et Mimizannaise depuis peu. Je suis une amie de Messire Erel de Dénéré.
Je dois avoir le carton d'invitation quelque-part.
Si vous voulez patienter, je vais voir si mon fils Laurent, qui dort dans la Carriole, ne l'aurait pas rangé dans sa besace. Je me rappelle tout d'un coup la lui avoir confiée.

voyant que celle qui semblait être la chef des gardes semblait d'accord, elle se glissa à l'arrière et ouvrir la besace de son fils. Elle en sortit un document plié. Elle rejoignit l'avant de la Carriole et tendit le carton d'invitation qu'elle avait reçu.

Voilà Dame je crois qu'avec ceci je dois pouvoir passer. Dites moi donc où il faut que j'aille je suis un peu perdue.

Erel a écrit:: Les noces auront lieu en notre

domaine de

Bapaume le samedi 21 mars 1457.

J'espère que tu viendras ma Roxe

Je me nomme Dame Roxetrice de l'Aube Renaissante, ancienne Tarbaise, et Mimizannaise depuis peu. Je suis une amie de Messire Erel de Dénéré.
Je dois avoir le carton d'invitation quelque-part.
Si vous voulez patienter, je vais voir si mon fils Laurent, qui dort dans la Carriole, ne l'aurait pas rangé dans sa besace. Je me rappelle tout d'un coup la lui avoir confiée.

Ange-Lina sourit, attendant que la Dame revienne avec le carton d'invitation. Pendant ce temps elle regarda sur sa liste si une Roxetrice était marquée. Fouillant des yeux, elle trouva bien le nom inscrit sur la liste des invitées.

Voilà Dame je crois qu'avec ceci je dois pouvoir passer. Dites moi donc où il faut que j'aille je suis un peu perdue.

La garde en chef de Bapaume vérifia l'authenticité du carton d'invitation, puis lui sourit.

-Très bien, c'est parfait. Et bien une fois tous les invités arrivaient, le mariage débutera à l'extérieur de la chapelle, je pense que ça ne prendra plus trop de temps dame.

Elle s'écarta pour la laisser s'avancer vers le château.

Citation :: La garde en chef de Bapaume vérifia l'authenticité du carton d'invitation, puis lui sourit.

-Très bien, c'est parfait. Et bien une fois tous les invités arrivaient, le mariage débutera à l'extérieur de la chapelle, je pense que ça ne prendra plus trop de temps dame.

Elle s'écarta pour la laisser s'avancer vers le château.

- Dame, je vous remercie, et parlerai à mon ami de votre efficacité .

Carosse aux armes toulousaines transportant Gascons, le baron et la baronne de Hautpoul se rendaient aux epousailles du cousin Erel.
Fraichement epousés, le couple avait trouvé le voyage etrangement court, prolongation de la nuit de noce surement ils n'avaient que peu profité du paysage pendant le voyage.

A vue du Castel, la Baronne tenta de remettre sa coiffure en bon ordre tant bien que mal, et c'est les joues rosies par le feu de la barbe naissante de son epoux qu'elle passa la tête par la fenetre pour admirer le castel qui se dessinait devant eux.

Bonjorn Dona, pourriez vous ouvrir à Namaycush Salmo salar et son epouse Myrtillia de Dénéré.
Tout autant pouvez vous les mener aux appartements prevus pour ces derniers, ils ont grand besoin de se reposer du voyage.

Le valet de pied tend alors l'invitation murmurant vous faites quoi pendant la cérémonie, vous etes tenue d'y assister ?.

Nombre de messages : 2 Localisation : Tarbes Date d'inscription : 22/03/2009

Princessaud qui avait vu la scène de loin n'avait pas osé s'approcher il faut dire que plus gueuse qu'elle il n'y avait pas.
Elle était venue non sans peine et sans embuches à pied de Tarbes la Belle. Ses chausses lui faisaient horriblement mal , mais le bonheur de revoir Erel et sa future femme lui faisait oublier ses souffrances.

Pas très rassurée elle se présenta devant le poste de garde avec son invitation à la main, une main qui tremblait tellement qu'on aurait pu la croire malade.

Bonjour je ... je suis Princessaud de Tarbes , je viens voir mon ami Erel dit-elle hésitante de peur de se prendre un coup d'épée avant même d'avoir fini sa phrase.

Les noces auront lieu en notre domaine de Bapaume le samedi 21 mars 1457.

Ca fait longtemps Princess', mais je t'invite au plaisir d'avoir de tes nouvelles

Et nous voilà repartis à travers la France dans la valse maritale familiale. On était où cette fois, il en savait rien du tout.

Le voyage s'était passé à lutiner sa blonde baronne. Décidément il s'était pris au jeu de prendre d'assaut son aristocratique jupon.

Visiblement le voyage touchait à sa fin, à l'arrivée dans ce castel. Il faudrait absolument qu'il se renseigne sur la position géographique de cette demeure.

Arrêt du carosse, le valet annonce l'arrivée, il tente de remettre en bon ordre son uniforme avant d'endosser le costume du jour qu'il n'avait encore point vu. Aurait-il une plume rose cette fois-ci aussi ?

Allez savoir, l'imagination vestimentaire de Myrtillia à son sujet était sans limite et ce valet de pied toujours aussi bête, il avait même pas demandé où se trouvait les rafraichissements......

Bêtise humaine vraiment...

Bonjorn Dona, pourriez vous ouvrir à Namaycush Salmo salar et son epouse Myrtillia de Dénéré.
Tout autant pouvez vous les mener aux appartements prevus pour ces derniers, ils ont grand besoin de se reposer du voyage.

Ange-Lina regarda la jeune femme d'un air suspect après avoir saluait la dame Roxetrice, non qu'elle douta de son idée ni rien, mais plutôt qu'elle trouvait son allure bizarre. Et puis elle semblait essoufflée aussi comme si elle avait couru, ce qui est saugrenu puisqu'elle n'avait pas pu courir dans le carrosse... Hum. Le sourcil de la garde se leva, puis d'un signe de tête elle laissa le carrosse partir tout en disant à la jeune femme d'une voix claire:

-Vous trouverez une chambre à votre disposition dans l'aile des invités, vous pourrez demander aussi à un valet du château de quoi vous restaurez si vous le désirez.

Juste après, une autre dame arriva. A croire que les hommes étaient quasi tous refusés à ce mariage... Bref, sortant de ses pensées, Ange-Lina s'approcha de la jeune femme qui lui tendit le carton.

Bonjour je ... je suis Princessaud de Tarbes , je viens voir mon ami Erel

La garde en chef de Bapaume sortit pour la énième fois son papier où était noté tous les noms des invités, vérifia rapidement, puis hocha la tête.

-Vous êtes bien invitée dame, vous pouvez passer.

Se détournant pour lui laisser le passage, Ange-Lina regarda le village qui était tout en effervescence aujourd'hui, et y perdit son regard durant quelques secondes.

Nombre de messages : 6 Localisation : artois Date d'inscription : 21/03/2009

Avançant cote à cote chacune sur leurs montures, elles traversèrent le village. il se trouvait non loin de cambrai et la route fut courte pour elles. quelques peu nerveuse Nefi posa les yeux sur sa filles, la petite juché fièrement sur sa ponette blanche était rayonnante comme de coutume, portant un regard toujours curieux sur toutes choses. sa chevelure blonde comme les blés héritage de son père prenaient des reflets presque éblouissant sous ce soleil printanier. sentant certainement le regard de sa mère elle se tourna vers elle souriante.

lui faisant un clin d'oeil complice elle lui sourit à son tour et reporta son attention sur la rue qui traversait le village en direction du castel. la porte principal était en vue et visiblement l'activité y était intense, des attelages divers mais tous aussi luxueux les uns que les autres entrés dans la cour.

nefi s'agita d'autant plus sur sa selle ce qui fit hennir guizmo qui sentait bien la tension de sa cavalière, elle lui gratouilla l'encolure comme pour s'excuser auprès de son vieux compagnon. l'esprit préoccupé, elle avait été heureuse de recevoir l'invitation de la vicomtesse et surprise aussi que celle-ci bien qu'ayant quitté l'artois pense à elle et souhaite sa présence à ses noces. elle avait eu l'occasion de travailler ensemble avant son départ et nefi avait un profond respect pour cette femme de poigne. Elle n'aurait point voulu décliner cette invitation mais elle était une femme du peuple et se trouvait quelques peu mal à l'aise de se mêler à la noblesse.

elles arrivèrent enfin au poste de garde et en attendant son tour derrière les invités qui la précédaient elle sortit de sa petite besace l'invitation qu'elle avait reçu. son tour arriva et elle se présenta.

bonjour, je suis Nefi Squire invité de la vicomtesse de saint just. et voici ma fille laureline.

sur ses paroles elle tendit son invitation au garde l'accompagnant comme à son habitude d'un sourire chaleureux.

bonjour, je suis Nefi Squire invité de la vicomtesse de saint just. et voici ma fille laureline.

Ange-Lina sortit de sa rêverie et s'avança vers la femme, prenant l'invitation et vérifiant le nom sur la liste. Une fois ceci fait, elle lui accorda un sourire puis dit:

-Vous pouvez entrer dame, la cérémonie va bientôt commencer à côté de la chapelle.

Puis retournant à son poste, elle donne une claque derrière la tête d'un des gardes juste pour s'amuser, et elle éclata de rire.

La fillette qui avait accompagné sa maman regarda les deux gardes qui était fort sérieux et très impressionnant, Laureline en faisait même des nœuds dans sa robe, intimidée la gamine n'en menait pas large, elle avait malgré tout la peur au ventre.
La petite connaissait pourtant ce genre de lieux puisqu'elle allait régulièrement à Ytres jouer avec Nathanaël, pis quand elle filait se planquer à Ponthieu chez son jeune beau comte qui avait un château bien plus grand...

C'est ainsi qu'une dame la sortie de ses pensées en s'adressant à sa maman...

-Vous pouvez entrer dame, la cérémonie va bientôt commencer à côté de la chapelle.

La petite répondit à la dame avec une jolie révérence.

Beuh, merci dame...

Se tournant vers sa maman avant d'entrer la gamine s'adressa à elle un peu inquiète pour sa ponette ...

Dit maman elle va aller ou princesse ???

Puis attendant la réponse la fillette commença à s'aventurer doucement dans les lieux sans ne rater une miette du décor, c'est ce qu'elle préféré dans ses lieux la décoration, les jolies robes, les beaux habits...

Nombre de messages : 6 Localisation : artois Date d'inscription : 21/03/2009

-Vous pouvez entrer dame, la cérémonie va bientôt commencer à côté de la chapelle.

gratifiant la garde d'un sourire elle reprit son invitation.

merci et bonne journée à vous.

puis elle franchit le poste de garde sa fille à ses cotés et parcourut les lieux du regard pour s'orienter.

Dit maman elle va aller ou princesse ???

eyh bien je pense qu'il doit y avoir des écuries non loin nous allons y déposer guizmo et princesse qui pourront se reposer en nous attendant.

en parlant elle prit la direction qu'elle pensait être la bonne et vit bien vite un jeune palefrenier venir vers elles et prendre leurs monture par la bride. elles purent donc mettre pieds à terre et nefi en profita pour demander son chemin.

Floryne arriva enfin au château de Bapaume pour assister au mariage d'Erel. Enfin assister il faut le dire vite, je dirais plutôt, sommée d'y assister. Very Happy

Hola garde, annoncez Floryne de Loisel, la vicomtesse de Mehun sur Yèvre et de Neuvy Saint Sepulchre s'il vous plait.

Une caravane de 10 carrosses arriva devant les portes du castel, escorté par au moins autant de chevaliers, chacun arborant les couleurs de la Famille de Jeanjacob de Gilraen sur leurs poitrines.
Dans la première et la carrosse le plus décorée, était assis le Comte avec ses deux fils, Rose et un des domestiques. Dans les autres carrosses se trouvait le cadeau...

Le petit Persevael dormait tranquillou dans les bras du domestique. Il était déjà habitué a ces longues voyages.
Laurens par contre...depuis qu'il avait vu ce qu'il y avait dans les autres carrosses il était extrèment chiant.

Non ce n'est pas pour toi et non je ne t'en donne pas un rodidju! Et tais toi maintenant.
Disait le Comte a son heritier lors de leur arrivé devant les corps de garde

Son grandeur Jeanjacob de Gilraen, Comte de Nijmegen, Baron de Veurne et Seigneur d'Azé et Dissé-sous-le-Lude, avec sa Fille Rose de Plantagenest, et ses Fils Laurens de Gilraen et Persevael de Gilraen. Dans les carrosses qui nous suivent se trouve le cadea de son grandeur pour ton Seigneur.

Nombre de messages : 1 Localisation : Arras Date d'inscription : 21/03/2009

Liptis, suite à l'invitation de la vicomtesse de Saint-Just, avait prit la route. Il allait pouvoir, l'espace de quelques jours, oublier l'ennuyeuse Arras. Revêtu d'un long manteau protégeant ses plus beaux habits, il arriva face aux murailles de la ville.
Enfin, se dit-il. C'était la première fois qu'il venait ici et ne cessait de regarder un peu partout. Il ne cessait de s'émerveiller de tous ces carrosses qui le doublaient à grand bruit. Tout était nouveau pour lui et il ne voulait rien perdre de tout ça.

Bon, maintenant, il fallait trouver le bon endroit où s'adresser. Il se dirigea vers le corps de garde où le flot des attelages semblait converger.
Liptis avisa les gardes à l'entrée et se dirigea vers eux. Bien qu'il fut officiellement invité, il espérait que sa modeste personne ne se ferait pas refouler. Les gardes n'avaient pas l'air commodes.

Bien le bonjour ! Je suis liptis et ait été invité par la vicomtesse.

Le garde le regarda fixement, se demandant surement s'il devait le refouler où le faire entrer. Il présenta alors fièrement son invitation...